INTRIGUE ⊱ et si l'on piquait le canard du voisin ?

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❝ et si l'on piquait le canard du voisin ? ❞

la petite introduction ⊱ L’été approche à Fairhope enfin il est presque déjà là. Le soleil de sortie, nous pouvons profiter des premiers rayons. Comme toutes les années, le premier juillet marque l’esprit des habitants de la ville. Un barbecue sur le bord de plage et le bord du parc laissant une ouverture sur la possibilité de faire de belles rencontres. Les habitants sont tous invités. Il y a un concert enfin un stade où l’on peut jouer et c’est scène ouverte pour tous à vrai dire. Dans un coin, une pêche au canard pour les enfants ou les Peter Pan mais encore les cinglés qui veulent s’amuser. Un stand de tir à l’arc aussi et une roue pour les amoureux ou les enfants. Vous aurez la chance d’avoir encore plusieurs attractions en tout genre. Et un buffet qui offre aussi des viandes toute droites cuite sur le feu. Un barbecue des plages. Vous pouvez vous servir et cuire votre viande quand la voie est libre. Des desserts sont aussi mis à disposition pour les plus gourmands d’entre vous. Des guirlandes, des tables et vous pouvez même décider de planter votre tante de camping sur la plage pour dormir à la belle étoile. Chaque année, c’est convivial et ouvert à tous. L’ambiance est assez festive pour ouvrir l’été. Attendez-vous aussi au chaleureux discours du maire.

Pour vos réponses... ⊱ elles devront faire 15 lignes mais ne pas les dépasser de trop, si possible. C'est surtout pour qu'on avance vite. Ne faites pas trop stagner et faites avancer les réponses de cette façon par ce que nous avons des surprises. Cards Your Lies vous guidera tous pour vous mener aux surprises. Toutes les 5 réponses, elle interviendra (de différentes personnes). Veuillez interagir avec le plus de personnes possibles.

Pour avoir un peu de points.
premier bonus ⊱ Si votre personnage apporte avec lui un de ses plats, mettez le en gras et vous aurez 10 points de plus à votre compte. Attention : un plat par personne.

La liste:

deuxième bonus ⊱ Si votre personnage porte l'un des vêtement de cette liste, il peut avoir 10 points rajoutés à sa liste. Vous pouvez lui faire porter au cours du rp ou dés le début.

La liste:

troisième bonus ⊱ Si votre personnage dit un de ces jurons en rp (dans les dialogues uniquement donc à voix hautes ou dans la barbe ou n'importe). Il y aura 20 points à la clé par juron.

La liste:

Chacun des bonus ne peut être utilisé qu'une seule et unique fois par tout le monde. Donc une fois employé, il sera mi en rouge. Ils doivent tous être mis en valeur dans vos messages en gras.
Au fil du sujet, il y aura des possibilités de gagner d'autres points par des paris ou même des interactions.

Points attribués à:

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Sweet Summer Night

Je suis de bonne humeur aujourd’hui. Je le sais, en fait tous les habitants de Fairhope le savent, ce soir on fête l’été au bord de plage avec buffet, animations et activités en tout genre. C’est un peu un rendez-vous annuel qui met du baume au cœur après des hivers bien trop long dans la région. Je fais partis de ceux qui aiment ce genre de petite fête. Bien entendu mon frère sera aussi de la partie, que ferait-on sans le discours de maire hein ? Bref, me voilà avec ma tarte au citron meringuée entre mes mains et avançant nonchalamment dans le sable fin de la plage. Le temps est chaud et découvert, je n’aurais pas espéré mieux ! J’avais opté pour un short en jean, des tongs que j’enlèverais surement assez étant donné que c’est jamais pratique quand on marche dans du sable et un tee-shirt rose bonbon avec une grande sucette imprimée dessus. C’est un peu le genre d’habit légèrement ridicule que je sors pour une soirée comme celle-ci. Pas de prise de tête, je sens que je vais bien m’amuser. Je suis certain que les gens auront une vision différente des psychologues à partir de ce soir.

Le buffet ! Très bien, je m’y avance pour déposer ma tarte au citron meringuée et souris à la demoiselle qui arrive en même temps que moi. Elle semble intriguée du plat que je dépose. « Hey, ne vous en faites pas, je l’ai acheté ! » Je lui souris et prend un air détaché en levant les yeux au ciel. Je me tourne ensuite pour voir un peu les têtes que je peux connaître. La fête peut commencer !

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⊱ ALLOUETTE GENTILLE, JE TE PLUMERAIS
Le soleil était de sortie et c’était une bonne journée. Je ne manquais jamais cette journée et rien ne pourrait m’empêcher d’en profiter. Je m’étais levée assez tôt avec la ferme intention de fermer la boulangerie assez tôt pour me pointer en début d’après-midi. J’étais vêtue d’une petite robe toute simple dans les tons pastel. Un blanc légèrement beige ! Mes cheveux attachés, j’avais ce beau sourire pendu aux lèvres alors que mon regard allait et venait vers plusieurs personnes tandis que j’entrais dans les festivités en me jetant aussitôt vers le buffet pour regarder, intriguée, le t-shirt de cet homme. C’était le frère de maire, je l’avais reconnu assez vite mais son t-shirt ? Je n’avais même pas prise attention à cette tarte mais son vêtement qu’il me disait alors qu’il l’avait acheté. « Encore plus étrange ! Acheter un t-shirt aussi… hummm… », soufflais-je en arquant un sourcil avant de prendre les petits amuse-gueules qui se présentait à moi. J’en prenais plusieurs en fait, je prenais tous ceux qui me donnaient l’eau à la bouche. Un, deux, trois et ici et là. Je me nourrissais totalement de leur parfum différent. Je ne savais pas quand Juliette qui était chez la voisine pour la journée arriverait et encore moins quand Aidrian pourrait se libérer de ses fonctions de shérif. Je regardais alors la scène, libre. Je me souvenais quand maman y montait chaque année pour nous chanter des chansons avec sa guitare. Je l’avais fait étant adolescente mais c’était le bon vieux temps. Je ne jouais que pour mon propre plaisir depuis un moment. Je regardais alors en direction des stands, attentives aux mouvements, aux habitants mais me refusant bêtement de quitter le buffet. J’étais affamée. Réellement. Je dégustais chaque petit plat sans me soucier de ce qui m’entourait. Je devrais peut-être en tant que fiancée actuelle du shérif. On sait tous ce qui est arrivé à la femme de l’ancien. Je craignais totalement que cela ne m’arrive aussi. C’est un peu pour ça qu’Aidrian dormait souvent sur le canapé en ce moment.

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⊱ UN VENT DE NOSTALGIE DANS L'AIR
C’était malsain pour moi de me rendre à cette journée mais j’en avais toujours l’habitude avec Melissa avant mon départ pour New-York. L’anniversaire de sa mort approchait à grande vitesse. Ce n’était que dans quelques jours et je n’étais pas dans une humeur des plus festives ce qui était bien rare pour moi. Pourtant il le fallait. Accompagnée de ma mère qui portait comme toujours l’une de ses plus belles robes, je n’avais enfilée qu’une petite robe blanche avec une fine dentelle par-dessus quelques couchent presque transparente. La robe laissait entrevoir un bikini de bain rose fuchsia et la marque de mon nombril tellement elle ne coupait pas du tout l’imagination des hommes ou même des femmes. C’était bien plus simple pour nager et bien plus pratique pour laisser sécher quand les tissus étaient fins. J’avais mis par-dessus mes épaules un petit châle noir, le vent était encore de sorti. Mes cheveux nattés à la façon brin d’épis sur le côté. Je n’y allais pas avec une grande gaieté. Le cœur battant de la nervosité et l’envie de m’enfermer dans ma bulle persistait alors que je souriais à ma mère qui allait rejoindre ses amis et faire ses bonjours habituels. C’est seule et abandonnée dans la foule que je m’immisçais dans la troupe des habitants. Le regard allant et venant en cherchant des têtes que je connaissais mais personne pour l’instant. Je me contentais d’aller dans un coin ou peu de monde s’y trouvait et me mettre contre une poutre en retirant mes chaussures, sentant le sable aussitôt rencontrer la peau de mes pieds. J’aimais cette poutre car il s’y trouvait une gravure depuis 10 ans. J’inspirais profondément la légère brise qui arrivait et me caressait les cheveux. Les yeux se fermant. Je n’écoutais que la douce musique qui me ramenait un peu à la réalité assez pour ne pas me laisser sombrer. J’inspirais doucement. « Je regrette déjà d’être venue ! », soufflais-je à moi-même, à voix haute aussi mais je me pensais tellement seule dans mon coin alors qu’il y avait du monde à moins de 6 mètres.

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⊱ IT'S A RICH MAN'S WORLD
Il était plus de 11 heures quand je me réveillais. Pour un bon maire de la ville, je n’avais pas le choix de me montrer présent. Bien sûr, je devais être là en civile comme en maire. La poisse. On n’est pas libre de faire ce qu’on veut, je vois. J’étais en retard mais je me hâtais. Vêtu d’un jeans et d’une chemise blanche avec une bête cravate. J’avais pris le temps de me raser avant de finir par aller en route des lieux de cette journée que j’avais aidé à organiser. Je n’avais pas fait grand-chose si ce n’est donner des autorisations, des idées enfin la logistique du maire. J’étais là depuis une bonne vingtaine de minute. Au bar. Je m’occupais un peu de quelques services alors qu’il semblait y avoir du retard. Ils étaient débordés. Oui, le maire est au bar. Rien de plus étonnant pour un barman enfin… avant d’être le maire. Le regard partant et venant vers ceci ou cela. Je contemplais simplement la vue. Les habitants qui semblaient s’amuser et le calme qui revenait mais je n’étais pas serein pour autant. Pas du tout même. Je surveillais tout le monde car je sentais que cela ne pouvait point être possible. Le calme à Fairhope ? Cela n’existait que dans les contes. Je regardais alors même en direction de Maël et remarquant ainsi aussi son t-shirt puis cette jeune femme, c’était la boulangère, je pouvais la reconnaitre entre milles qui semblaient se goinfrer. Je quittais un peu le bar car là n’était même pas ma place en allant me mêler aux autres mais alors… que j’avançais… et me fit bousculer… je sentis de suite un liquide transpercer ma chemise et finir par couler le long de mon torse et descendre. C’était peu agréable et surtout embêtant car je n’avais pas prise de chemise de secours. Et crotte. Je soupirais doucement en regardant cette personne. « Oups… », oui, dude. C’est tout ce que je trouve à dire. Oups. Et si tu n’es pas d’accord, je m’en fiche. Je riais un peu nerveusement en haussant les épaules. « Ce n’est rien. J’en ai à la pelle ! », et pourtant c’était quand même embêtant car j’avais un discours à faire. Et oui, zut. Je faisais une moue en regardant ma chemise.

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Shiny happy people laughing

Fairhope

C’était Madelyne qui m’avait parlé de la fête du premier juillet. Ce n’était pas le genre de situation que l’on voyait à New York, d’où je venais. Il n’y avait pas de grande fête du genre qui n’avait pas grand-chose de commercial. New York était une ville de démesure et une ville où le côté monétaire prenait toujours un peu l’avantage sur le côté humain. J’avais demandé à Aiden d’aller faire un tour. Juste pour voir. Avec un plat comme le voulait la tradition, il fallait bien s’intégrer dans cette ville, non? J’avais donc revêtu ma plus belle robe à pois. D’un rose pâle avec ces petits pois blanc, j’avais laissé échapper un juron lorsque le fermoir avait eu de la difficulté à fermer. Je ne sais pas ce qui se passait depuis quelque temps mais on aurait dit que je commençais à prendre du poids et avec l’été qui se pointait, sérieusement, ce n’était pas le temps. C’était Aiden qui m’avait aidé à l’attacher. Contrairement à ce que toute la ville semblait penser, Aiden et moi n’étions que des colocataires. Néanmoins, nous avions convenu d’amener une tarte aux pommes. L’odeur qui flottait dans la maison était délicieuse au moment où j’ai pris le volant. Une même odeur qui m’a suivi jusqu’à la table où je l’ai déposé. Il n’en fallait pas plus pour perdre complètement de vue dans la foule Aiden. Une angoisse silencieuse s’était emparée de moi. Je n'avais pas mon cellulaire. Comment étions-nous pour nous retrouver? Je n’aimais pas les endroits où il y avait trop de gens. À mi-voix, je lançais un : « grosse quiche » destiné à personne à demi-mot. En un certain sens, c'était moi qu'il visait. Madelyne qui m’avait conseillé quelque chose qui correspondait si peu à moi et moi, la grande idiote j'avais acceptée en aveugle un bain de foule. Sans prêtée attention, je reculais et fonçais dans une homme grand qui m’était inconnu mais donc le chandail était imbibé d’un liquide rouge : « Si c’est du vin, vous feriez bien de mettre du sel... » Mon dieu, on aurait dit ma grand-mère. Réalisais-je à qui je parlais? Il me semblait que son visage comme plusieurs de la foule m’étaient familier sans avoir de nom nécessairement d’associés.

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⊱ IT'S A RICH MAN'S WORLD
C’était bien ma veine. Il fallait que ce verre se retrouve sur moi. Zéro niveau… disons comment on dit encore ? Ah oui : chance. La personne apparemment appelée ne se souciait pas de la tâche qu’elle avait faite au maire. Et bien merveilleux. Mais sans même m’y attendre, une belle blonde arrivait. Je l’avais remarquée enfin surtout sa robe à petit pois. C’était mignon. Cela n’allait pas à tout le monde mais je trouve qu’à elle, ce n’était pas si mal. Bien sûr je riais un peu nerveusement en l’entendant. J’ignorais si c’était du vin. Baissant le regard vers la tâche aussitôt en riant nerveusement. « Je… », soufflais-je sans vraiment finir ce que je venais de dire en remettant mon regard vers elle. « On dirait que c’est du champagne ! », lâchais-je en souriant alors que non, ça sautait aux yeux que c’était du vin mais c’était un bon moyen pour moi de jouer au petit rigolo. C’était mon truc… être le petit clown. Et il fallait bien sûr que j’en joue. « Vous avez une technique pour le champagne ? », rajoutais-je avec un sourire quelque peu charmeur mais je ne la connaissais pas. Elle était nouvelle en ville ? C’était bizarre car je connaissais presque tout le monde mais pas elle. Cela m’intriguait mais savait-elle qui j’étais aussi ? Je lui souriais. « Merci en tout cas ! », soufflais-je en me demandant comment j’allais faire. Retirer la chemise ? Je n’avais pas de sel sur moi. En général, je n’en avais que quand je revenais d’un restaurant express. Les petits sachets qu’ils laissaient pour les frites par exemple mais là, non. Je lorgnais même à l’idée d’aller me jeter sur le buffet. Je regardais la belle blonde devant moi en penchant la tête. « Vous êtes nouvelles en ville, non ? », demandais-je en riant un peu. « Je peux peut-être vous offrir un repas au buffet gratuit et illimité que vous ne devriez donc pas payer pour faire plus ample connaissance ? », demandais-je dans ma plus grande capacité de rester sérieux et c’était vrai, je restais sérieux alors que je venais littéralement de montrer que j’étais loin d’être sérieux. Les femmes qui rient sont des femmes au lit, non ? Même si loin de moi était l’idée car j’étais surtout rêveur à l’envie de croiser la belle rousse qui est une sorte de… comment dire ? Je n’en savais rien mais je regardais en y pensant un peu autour de moi, voir si je pouvais croiser son regard mais me reposant aussitôt l’attention sur cette blonde inconnue.-

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Happy Summer

La journée au boulot pour Louis, aujourd'hui, c'était un peu plus mouvementé que la veille. Des jeunes ont voulus faire les malins et il a dû en séparer plus d'un, ce qui ne lui a pas vraiment plus. Louis est tolérant, il va aider des gens sans sourciller, il est comme ça. Mais n'allons pas trop le titiller, il a ses limites comme tout le monde et là, aujourd'hui sa limite a été mise à dure épreuve. Il est certain que s'il avait pu il en aurait pris un pour taper sur l'autre. Au lieu de ça, il a prit son mal en patience, ce soir Fairhope fête l'arrivée de l'été comme tous les ans et les gens sont toujours plus agités à la venue d'un évènement comme celui-ci. Il rentre donc chez lui, tout en sachant que sa chère Louve est déjà partie et que la fête a déjà commencée. C'est ça de tenir un magasin qui ferme plus tard que les autres... Douche faite, il regarde ce que Louve lui a laissé comme habits pour ce soir et il trouve avec surprise un tee-shirt noir avec marqué en gros dessus "I Love FAIRHOPE" de toutes les couleurs. Il soupire, comme s'il fallait qu'il le montre ainsi parce qu'on en douterait. Puis qui en douterait de toute façon, chacun pense ce qu'il veut et tout le monde ne se demande pas si telle ou telle personne aime la vile ! Bon pas grave, Louis l'enfile ainsi qu'un pantalon en toile noire et des sandales pour enfin partir à la plage. Sa douce semble avoir préparée de quoi amener à manger mais il verra bien ce que c'est quand il y sera.
Une fois là-bas, le monde est impressionnant. La foule est agglutinée ici et là, aux stands de jeux, au buffet. Il y a le maire qui parle avec Joy, étrange. Louis regarde, un peu tout le monde tout en continuant à marcher un peu à l'écart. « Je regrette déjà d’être venue ! » Tiens, cette voix il la connait. Il se tourne lentement et découvre donc Billie en robe blanche qui ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination. Les mains dans les poches, il fait donc un pas vers elle avec un petit sourire. « Hé bien ça respire la joie de vivre ici ! Tes coups de soleil vont mieux on dirait. » Louve n'est pas dans les parages et vu tout ce monde Louis sent bien la tâche trop importante que de retrouver quelqu'un. Pause discussion alors.

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Sweet Summer Night

Je pioche dans une assiette de petits fours et en gobe deux d'un coup tout en jetant un coup d’œil aux gens déjà ici. Je ne vois pas encore mes cousines mais vers ma gauche, je trouve sans surprise mon frère accompagné d'une blondinette. Curieux, j'arque un sourcil tout en bougeant ma tête histoire de pouvoir voir ce qu'il fabrique. Je me penche et aperçois avec un sourire mesquin qu'une tache sombre orne sa jolie chemise de marque. Ah, pas de veine frérot ! Je rigole intérieurement puis me rends vite compte que la jeune femme à mes côtés est toujours là. « Encore plus étrange ! Acheter un t-shirt aussi… hummm… » Elle arque un sourcil et je fais de même en ne la quittant pas des yeux. Je baisse ensuite mes yeux vers mon tee-shirt en prenant un air intrigué. Je tire un peu dessus puis reviens sur la demoiselle. Elle ne parlait donc pas de ma tarte au citron mais de mon tee-shirt plutôt sympa que j'aimais bien. Je prends donc ça à la rigolade, il le faut vu qu'apparemment elle le prend aussi ainsi et c'est l'effet que je voulais en mettant ce maillot. « Eh bien, vous n’aimez pas le rose ? » Mon sourire s'étire en coin et je l'observe se prendre plusieurs apéritifs à l'affilée. Cette femme a un sacré appétit et c'est en voyant que son corps ne semble pas en souffrir que je me demande bien comme elle fait. Après elle a peut-être simplement un faible pour les roulés aux saucisses. Puis en la dévisageant, elle me dit quelque chose... Ah la boulangère ! « Ah ! Ben c’est chez vous que j’ai acheté la tarte au citron ! Je me disais bien aussi… » Je plonge mes yeux bleus dans les siens pendant quelques secondes en gardant mon sourire en coin. Si je me souviens bien elle est aussi la fiancée du shérif. Je prends alors deux verres en plastiques remplis de punch et lui en tends un en levant le mien pour trinquer. « Vous êtes ravissante ce soir. » Je marque une pause, je ne connais pas son nom. « Moi c’est Maël, le cher petit frère du maire et psychologue à plein temps… » Je lui souris et bois deux grandes gorgées du punch que je ne trouve pas assez alcoolisé.

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Je m'étais disputé avec maman pour pouvoir mettre mon déguisement de lapin. Elle m'avait bien fait comprendre que j'étais ridicule et que j'étais un vrai bébé... J'en ai rien à faire j'aime mon déguisement de lapin parce que je veux aller au pays des merveilles avec Alice et pour ça me faut mon déguisement de lapin! Je veux pas que la reine rouge me coupe la tête moi! Et puis maman m'a oublié quand elle a vu la licorne sur le short de Thalia. C'est donc avec mon costume de lapin que je me rends sur la plage. Bien entendu maman et Rose ont bien trop de choses à faire pour venir avec moi, c'est donc, encore une fois, Thalia qui m'accompagne là-bas. J'aurais bien aimé qu'elles viennent aussi, mais je ne m'en plaints pas elles auraient fini par me forcer à me changer.
Je prends mon sac à dos dans lequel se trouve deux boites de Cookie et bondis hors de la voiture. Et oui je ne fais pas que porter un déguisement de lapin, j'entre entièrement dans mon rôle de lapin et je bondis sur la plage... Je fais une pause et regarde autour de moi, Thalia est encore loin derrière avec les crêpe et je ne sais quoi d'autre et j'aperçois tonton Caël qui parle avec une dame. J'hésite à aller le voir mais j'ai super envie de lui montrer mon costume de lapin. Il est vraiment trop beau mon déguisement! Je me remets à bondir en direction du maire et de son amie, je tire sur sa chemise en m'écriant joyeusement: "Calamars géant!"... Oui tonton Caël c'est un calamars géant, mais chut c'est un secret. Je dis bonjour à la madame et lui offre mon plus beau sourire.

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⊱ UN VENT DE NOSTALGIE DANS L'AIR
Regretter d’être venue à une fête, chapeau le chameau. Je faisais assez fort sur ce coup mais on s’en fout, non ? Les yeux fermés, adossés à cette poutre. La main frôlant discrètement les gravures de deux adolescentes qui voulaient mémorer cette journée. Je vous ai dit que c’était également lors d’un de ces barbecues que l’on avait fait cette empreinte dans le bois ? On s’en fiche mais bon. Maugréant que je ne voulais pas être là, je le regrettais, je ne m’attendais pas à ce qu’on m’entende alors que pourtant, il était d’une logique que cela arrive. Et là, une voix me sorti de ma dépendance au sommeil. Je sursautais tel une sauterelle en l’entendant et riant un peu nerveusement. Mes coups de soleil, ah oui, ils étaient partis. C’était l’avantage d’avoir une maman qui avait fait médecine. Elle connaissait toujours les petits trucs. Les formules magiques comme je lui disais souvent depuis toute petite. Je le regardais attentivement, c’était cet homme qui m’avait sauvé d’un voleur de chinois. Je souriais doucement en penchant la tête. « Là où il y a la joie, il y a un sourire ! », et je fis aussitôt un sourire forcé pour dire de ne pas gâcher la journée des autres mais juste la mienne. Généreuse, la petite Harisson. Mais je n’aimais pas vraiment me retrouver en cette journée en ces lieux. Je me demandais parfois si j’étais prête à être de retour à Fairhope. Même après 8 années, c’était encore compliqué pour moi. Je lui souriais toujours et regardant un peu mes épaules. « Ma mère est docteur ! Elle m’a aidée… », disais-je alors en souriant et pointant du doigt la rouquine dans le fond près du stand de tir. Elle était magnifique mais tellement protectrice qu’elle me regardait en ce moment même. Je détournais aussitôt le regard en souriant. « Bonjour ! », soufflais-je finalement en ne perdant pas ce timide sourire forcé. « Comment ça va ? », demandais-je de plus attentionné, un peu trop du regard un peu chaleureux, voir amicale enfin c’était étrange mais je me sentais comment dire : tendre avec lui. Je ne comprenais pas réellement même si je ne suis pas une rude qui n’éprouve aucuns sentiments mais j’avais l’impression de le connaitre à peine. C’était étrange.

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⊱ ALLOUETTE GENTILLE, JE TE PLUMERAIS
Il fallait que ça arrive, je faisais un petit commentaire sur un vêtement. Je n’en avais pas vraiment l’habitude mais j’avais tendance à être un peu trop sur le qui-vive en ce moment. Pourquoi ? Normal. J’avais un caractère de chien par moment, j’étais un peu à cran, après ceci et cela et comme ça. J’étais réellement totalement au bout de mes peines. Les clients se prenaient parfois des regards noirs quand ils m’énervaient un peu trop. Les pauvres. J’étais à fleur de peau. Et je fus surprise alors que je me nourrissais –enfin si l’on peut encore appeler ça se nourrir- et qu’il me demandait si j’aimais le rose enfin si je n’aimais pas le rose mais bon. Je souriais doucement en secouant la tête. « Ce n’est point la couleur mis le dessin. Vous abusez surement de chipachups. Ce n’est pas bon pour les carries ! », je souriais, taquine come toujours mais je n’y pouvais rien car j’aimais cette habitude à ennuyer un peu les gens enfin gentiment. J’étais une coquine donc bon. Je mangeais toujours ceci ou cela, un peu trop rapidement, ce n’étais clairement pas une bonne idée et je pensais même qu’il n’y avait plus que moi mais son Ah… me fit sursauter, j’en lâchais même mon amuse-gueule sur le coup. « Possible ! », répondis-je en le regardant attentivement. « Mais je n’avais surement pas remarquée votre tenue ! », rajoutais-je un peu amusée en haussant les épaules en lui souriant. Ravissante ? Hum non, je me sentais toute bouffie, c’était affreux. Je secouais juste la tête. Il me draguait peut-être ? Cela m’amusait car j’étais bien prise pourtant mais bon. Ce n’était pas si grave voir même flatteur. Il se présentait et je le regardais attentivement sans trop savoir quoi ire. Je ne me présentais pas toujours aux habitants de la ville. La peur qu’ils soient connectés à mon père et veuillent me dire : allez… vas le voir. D’ailleurs, je l’apercevais au bar. Cet homme ne changeait pas malgré sa couleur de cheveux. Je le regardais alors, ce frère du maire en haussant les épaules. « Valentine et si vous faites un jeu de mot avec la saint-valentin, je vous tue ! », soufflais-je en riant nerveusement. « Fiancée du shérif enfin le nouveau et boulangère qui fait les meilleurs gâteaux. », répondis-je en regardant le jeune homme enfin qui n’était pas si jeune avouons-le. Je fronçais les sourcils en me remettant alors sur le buffet. « Et le shérif ne nourrit pas assez sa fiancée ! », plaisantais-je alors qu’en fait, j’avais juste ces fichus envies.

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L'été était arrivé et la ville avait eu la brillante idée d'organiser une fête près de la plage et même directement sur celle-ci. L'eau permettrait à ceucx qui le désire de se dénuder quelque peu pour profiter de cette association parfaite pendant que les plus pudique resteraient près des tables, des animations et du barbecue qui promettait de combler tous les habitants du coin. Matthew avait enfilé son boxer de bain avant de se vêtir assez correctement d'un pantalon blanc en lin et d'une chemise de la même couleur à manche courte, la tenue idéale pour l'été, mais peut-être moins s'il s'approchait trop de l'eau, mais il était là pour s'amuser et oublier un peu ses soucis. Depuis quelques temps maintenant il entretenait une relation sérieuse et officielle avec Théa et il en était très heureux... Il avait grandement hâte de pouvoir rencontrer la famille de la jolie blonde.

Il arriva d'ailleurs sur la plage et aperçu sa soeur en conversation avec un garçon qu'il ne reconnaissait pas de dos, il croisa néanmoins le regard de la jeune femme qui lui permettait de signaler sa présence. Il regarda un peu autour de lui pour constater qu'il y avait déjà pas mal de monde, quand il vit au loin le Maire et accessoirement le cousin préféré de sa petite amie mais pas seulement puis qu’à ses pieds se trouvait une petite tête blonde en tenue de lapin rose, ce qui fit sourire le banquier. Il avait croisé la jeune fille il y a quelques temps chez le glacier où il était intervenu pour qu'elle puisse en profiter elle aussi après son regrettable accident pour grimper sur sa chaise. Il décida finalement de se diriger vers sa sœur et prit la parole en arrivant à leur hauteur, s'approchant de sa soeur il l'embrassa sur la joue.

« Salut toi » Dit-il avant de se tourner vers le garçon pour le saluer à son tour. « Tu fais les présentations p'tite soeur ? » Rajouta t-il avec un petit sourire, souhaitant savoir qui était cet homme qui discuter avec elle...

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⊱ LA SECURITE AVANT TOUT... BREF, PROFITONS !L'été arrivait enfin, le ciel ombragé laissant place à un soleil plombant l'atmosphère de sa chaleur torride. Ce qui rimait avec cette saison, c'était chaleur, vacances, bikini, plage et... Débordement judiciaire ! J'y croyais pas mes yeux, la patience du Shérif en cette période était vraiment mise à rude épreuve, je ne l'avais jamais remarquer avant d'être l'heureux propriétaire de ce titre... Alors que j'étais envahit par une tonne de paperasses sur mon bureau, mon adjoint me conseilla d'aller prendre du bon temps avec ma famille et que les démarches administratives attendraient le lendemain. Je n'étais pas trop d'accord sur le fait de partir alors que je me mettais en retard dans mon travail, mais j'avais bien besoin de souffler un peu...

Sans réfléchir trop longtemps, je pliais bagage et je me décidais de faire une surprise à Valentine et Juliette. Et oui Aidrian sera de la partie ce soir. Je marchais peu de temps jusqu'à la fête organisée pour l'arrivée de l'été. Il y avait vraiment beaucoup de monde et je ne savais pas où chercher. Du coup, je me mis à longer le buffet de long en large afin de me donner une ligne directrice pour ne pas me perdre dans la cohue. J'avançais tranquillement, piquant quelques petits fours au passage, scrutant d'un oeil attentif et vif chaque visages. Je reconnu au loin Valentine, elle était de dos, portait une magnifique robe et discutait avec un homme à l'allure charmeuse. Alors que j'avançais vers eux, je fourrais un énième petit four dans ma bouche avant d'arriver dans le dos de ma fiancée et de mettre mes mains sur ses yeux. " Chest quiiii ? " Disais-je la bouche pleine, avant d'avaler et de sourire à pleines dents. Mes yeux s'illuminèrent...

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Pour tout le monde par sms a écrit:: Jouons un peu avec un code alphanumérique : 20.5.19.20 16.15.19.9.20.9.6

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the world of privileges.

Le premier juillet. À cette date s'y passe une de mes fêtes favorites. L'ambiance est toujours festive et en plus tout le monde à Fairhope aime cette journée. C'est fou comme tous les habitants de Fairhope peuvent être soudés à cette époque de l'année, en plus de ça, le soleil est au rendez-vous en dessus de nos petites têtes. J'en avais parlé à la nouvelle Joy-Hannah, femme très sympathique je ne peux m'empêcher d'apprécier. D'ailleurs, je lui est d'abord prévenue car je doute qu'à New York il y ait ce genre de fêtes, en tout cas je serais plutôt le genre à aller à toutes les fashion weeks, mais bon. Elfie m'avait encore envoyé un sms pour me dire de me dépêcher, sûrement le centième texto de la soirée. Je finis donc par me dépêcher, j'attrape une robe fleurie que j'avais fini le lendemain et la mis aussitôt. Je laisse ma longue chevelure détachée au dessus de mes épaules. Puisqu'on m'avait dit que ma maman avait l'habitude de prendre sa fameuse citronnade rafraîchissante que tout le monde appréciait, j'en avais préparé moi-même avec sa recette, même si je doute qu'elle y ressemble. Moi et la cuisine, cela fait quatre-cents. Je me dépêche de rejoindre ma soeur qui m'envoyait encore un autre texto, lorsque j'arrive au bord de la plage, je gare ma voiture et fait signe à ma soeur Lindsy qui se trouvait déjà sur place pour m'aider à emmener les citronnades sur le buffet. « Salut banane ! » lui dis-je simplement, j'avais l'habitude de l'appeler comme ça. Enfin. Revenons aux citronnades. Aussitôt dis, aussitôt fait. Lorsque tout était en place, je me contente de respirer la mer, odeur que j'adorais. Je reçois ensuite un message qui dit Jouons un peu avec un code alphanumérique : 20.5.19.20 16.15.19.9.20.9.6. J'essaye de comprendre, mais c'était assez mystérieux et confus.

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Happy Summer

« Là où il y a la joie, il y a un sourire ! » Elle souriait en disant ces mots mais Louis ne réussis pas à la trouver vraiment sincère, mais peut-être se faisait-il des idées. Après tout il ne la connait pas vraiment donc comment pourrait-il vraiment voir à travers elle ? Puis elle lui pointa du doigt une personne aux cheveux flamboyant plus loin. Une femme très charmante d’un certain âge. Louis la regarda sans vraiment y prêter plus attention que ça et se reconcentra sur Billie. « Ma mère est docteur ! Elle m’a aidée… » Ah il y a des gens qui sont de suite plus aidés rien que par des proches ayant des boulots intéressant. Pour Billie, avoir une mère médecin, ça lui permet surement de ne pas connaître les longues heures à attendre dans la salle d’attente du toubib’ ou encore les déplacements à chaque fois qu’elle a un rhume. Louis prend un air agréablement surpris et lui sourit. « On dit que ce sont les enfants du cordonnier les plus mal chaussés. Faut croire que ça ne concerne pas les médecins… » Il rigole puis se frotte la tête machinalement, un tic qui se perd difficilement. « Bonjour ! Comment ça va ? » Bon, Louis peut l’avouer, ça le surprend un minimum que Billie finisse par le saluer comme s’ils n’avaient pas parlés. Il reste un instant sans rien dire puis jette un coup d’œil pour voir si Louve est visible, ce qui est soldé par un échec. « Je… Salut ! Ouai… Ouai ça va bien, et toi à part que tu n’as pas envie d’être ici ? » Mais alors que Louis finit sa phrase, une silhouette se rapproche de lui, passe à côté pour se pencher vers la jeune fille. Un homme lui fait la bise. « Salut toi ! » Louis passe du regard de Billie à celui de cet homme, surement un proche, frère ou cousin qui sait. Il se retourne d’ailleurs vers le disquaire. « Tu fais les présentations p'tite sœur ? » Louis tend sa main vers celle que lui offre le nouvel arrivant et sourit vite fait. « Je m’appelle Louis Mitchell, je suis le proprio du magasin de musique, d’ailleurs c’est moi qui ait organisé la musique ce soir ! » Un boulot qui ne l’avait pas vraiment gêné, il le faisait à chaque années donc il connaissait un peu les attentes. Puis ce n’est que la musique. La poignée de main terminée, il enfourne à nouveau sa main dans la poche de son pantalon en attendant les présentations de Billie pour celui qui vient d’arriver.

(c) sweet.lips

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Sweet Summer Night

Je regarde les gens plus loin qui sont regroupés pour danser sur de la musique festive. Plusieurs jolies filles, certaines que je connais, d’autre pas du tout. Je ne vois d’ailleurs pas tellement de client à mon grand étonnement, mais c’est aussi peut-être parce que je ne veux pas les voir. Pour ce qui est de ma voisine, elle me sourit. « Ce n’est point la couleur mais le dessin. Vous abusez surement de chupachups. Ce n’est pas bon pour les carries ! » Elle continue de me sourire et me montre ainsi son côté taquin qui ne me déplaît pas. J’aime jouer donc quand on m’y invite je ne peux qu’apprécier d’avantage. Je m’approche légèrement vers elle pour donner à ma prochaine phrase comme un sens de confession tout en souriant. « C’est un secret, mais cette sucette n’est pas pour moi ! » Je grimace en me redressant comme si je trouve cette fausse confession gênante et je hausse les épaules. « Pour ce qui est de ma dentition elle va parfaitement bien ne vous en faites pas… » Je souris à nouveau, appréciant cette discussion. Quand je découvre d’où je la connais, elle sursaute et fait tomber un petit four ce qui, je me rends compte, la peine un peu. « Possible ! Mais je n’avais surement pas remarquée votre tenue ! » Malgré moi, je trouve ça dommage qu’elle ne me reconnaisse pas, mais c’est mon côté égocentrique, quand ça ne tourne pas autour de moi et que les gens ne me voient pas, je me sens mal. Je croise les bras et me pose contre la table du buffet. « La prochaine fois je viendrais avec parce que vous me peinez de me dire que vous ne vous souvenez pas de moi ! » Je sais bien qu’une commerçante voit cinquante personnes dans une même journée mais je continue de jouer avec cette boulangère. Au fond, je m’en fiche un peu qu’elle sache qui je suis ou pas. Après ma présentation, elle regarde en direction de mon frère surement pour voir si la ressemblance qu’il n’y a pas entre nous est quand même là. Puis elle se présente à son tour. « Valentine et si vous faites un jeu de mot avec la saint-valentin, je vous tue ! Fiancée du shérif enfin le nouveau et boulangère qui fait les meilleurs gâteaux. » Elle rigole puis je la regarde, intéressé. Le gobelet au bord de mes lèvres je prends quelques secondes avant de reprendre la parole d’une voix calme mais toujours ce petit sourire en coin. « Ola, une future madame Shérif qui me menace de mort, surtout avec ce qu’il se passe, c’est… Dangereux ! » Je lui fais des gros yeux en souriant puis finis mon verre quand quelqu’un arrive derrière elle et la surprend en lui mettant les mains devant ses yeux. « Chest quiiii ? » Je lève les yeux au ciel en grimaçant devant tant de mièvrerie. Les couples d’aujourd’hui sont vraiment trop bizarres pour moi ! Enfin, je comprends bien que c’est le shérif donc je préfère ne pas trop me montrer… Comme je suis et je pose mon verre pour regarder mon portable qui vient de vibrer. Un coup d’œil et je déchiffre facilement le code. Je lève alors les yeux vers Valentine et son petit fiancé. « Intéressant… » chuchotais-je.

(c) sweet.lips

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Le premier juillet marquait de nombreuses festivités à Fairhope, dont le traditionnel barbecue. Robyn n’avait pas vraiment le cœur de s’y rendre cette année. Sa mémoire lui faisait défaut depuis quelques mois et elle n’avait pas envie de croiser des gens à la fête qui tenterait de lui rappeler les « bons souvenirs » des années précédentes. Elle ne se les remémorerait pas de force. La jeune journaliste avait bien l’intention de s’en tenir à cette idée jusqu’à ce qu’Alexey, son colocataire et collègue, ne lui demande de recueillir les impressions des personnes présentes à la fête pour les diffuser sur la radio locale. Elle avait bien été obligée d’accepter de lui rendre ce service après tout ce qu’il avait fait pour elle dernièrement… Enfin, elle le soupçonnait surtout de la pousser à sortir de chez elle. Le moment venu, Robyn enfila une simple blouse et un jeans, ce n’était pas parce qu’elle avait accepté d’aller à ce fameux barbecue qu’elle piquerait un nez dans l’eau. La jeune femme mit son bloc-notes et son dictaphone dans son sac à main et sortit de chez elle pour se rendre à la plage à pieds. Caël la prendrait sûrement pour une cinglée de se promener ainsi le soir après l’accident dont elle avait été victime, mais Robyn voulait se convaincre qu’elle pouvait se débrouiller toute seule. La jeune femme arriva rapidement sur le lieu des festivités et repéra rapidement deux trois têtes connues. Elle esquiva le regard de Caël, ainsi que celui de son frère un peu plus loin, et se dirigea près du buffet des citronnades où elle rencontra une jolie blonde qu’elle connaissait vaguement de vue – Madelyne - accompagnée d’une autre jeune femme. Autant commencer tout de suite à prendre la température de la soirée. Mais avant qu’elle ne puisse esquisser le moindre geste, la sonnerie de son téléphone retentit. Card your lies comptait encore faire des siennes au cours de cette soirée. Elle soupira et éteignit son portable. Hors de question de se laisser perturber par la vipère du quartier. « Pourvu qu’on s’en débarrasse bien vite ! » Dit-elle à l’intention de la jeune femme qui s’occupait de déposer les citronnades sur le buffet à côté d’elle. « Je peux vous aider ? » Se reprit-elle aussitôt en lui proposant un coup de main pour terminer.

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Le premier juillet était synonyme de jour de fête, et comme chaque année, Théa comptait bien s’y pointer tôt ou tard, enfin plutôt tard que tôt en général, mais la jeune femme avait affirmé à son ‘petit ami’ qu’elle ne pourrait pas y mettre les pieds cette fois-ci à cause de son travail dans le but de lui faire la surprise une fois là-bas. La jolie blonde enfila un biquini sous un débardeur et un short en jeans. Elle comptait bien profiter du beau temps pour retrouver un teint hâlé et marcher au bord de l’eau. La jeune femme s’empressa de se préparer ; non seulement, elle voulait surprendre Matthew, mais elle ne voulait rien manquer du discours de son cousin Caël. Ce n’était pas tous les jours qu’elle entendait le cher maire de Fairhope s’adresser devant la plupart des citoyens dans un cadre aussi décontracté que celui de la fête. Les discours politiques ne la passionnaient pas du tout, mais celui de ce soir serait tout à fait différent puisqu’il aborderait surtout les festivités organisées. Théa était la dernière à quitter la maison familiale –Dieu sait où était sa sœur- et monta dans sa voiture pour rejoindre le lieu de célébration. Elle arriva rapidement et se dit qu’elle aurait pu apporter un plat ou quelque chose pour la fête, mais elle était tellement tête en l’air que ça lui était complètement sorti de l’esprit. La jeune femme repéra rapidement les deux têtes brunes de ses cousins chéris (hum, hum) avant de remarquer Matthew un peu plus loin près de sa sœur et d’un homme que Théa ne connaissait pas. Pauvre Billie. Toujours trop protecteur son frère. Heureusement, elle allait arriver à la rescousse de son amie. Enfin, elle pouvait comprendre son petit ami. Caël faisait la même chose avec elle. S’il la voyait habillée de cette façon, il la fusillerait du regard… ou pas. Merci à son stress pour faire ce discours ! D’ailleurs, ce serait l’occasion de présenter ses cousins à Matthew, maintenant que les deux jeunes gens ne se cachaient plus. La principale intéressée Billie était déjà au courant, ce qui éviterait des regards étonnés ou gênés entre son frère et elle. Théa sortit son téléphone et décida alors d’envoyer un message d’encouragement à Caël ; ils étaient toujours là l’un pour l’autre dans les moments délicats – et elle ne risquait pas de beaucoup le voir cette soirée. Monsieur le maire serait certainement très demandé auprès des citoyens. « Détends-toi pour le discours, tu vas gérer ! Au fait, jolie rousse en vue... » Elle esquissa un sourire discret, sachant très bien que son cousin aurait le même. Elle n’ignorait rien de ses dernières rencontres, contrairement à lui, qui ne savait toujours rien pour elle. Au même moment, Théa reçut un texto de CYL, comme tous ceux présents à la fête. Elle leva les yeux au ciel devant ce charabia numérique et se dirigea ensuite vers le petit groupe devant elle. Elle mit un doigt devant sa bouche pour montrer à Billie et son ami inconnu de ne pas signaler sa présence, avant de s’approcher un peu plus. « Devine qui est là. » Dit-elle alors en posant doucement ses mains sur les yeux de Matthew et en adressant un nouveau sourire à l’intention de Billie et du jeune inconnu – elle ne s’ennuyait pas son amie (a). Et oui, Théa assumait parfaitement de jouer encore à ces jeux d’enfant de cinq ans.

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⊱ UN VENT DE NOSTALGIE DANS L'AIR
Je riais un peu nerveusement car heureusement, je ne voulais pas être malade comme un chien par ce que ma mère était médecin. Dans les fonds, j’avais une théorie… comme les cordonniers n’étaient pas bien payés enfin c’était un peu normalement qu’il ait du mal à chausser. Je riais un peu nerveusement en jetant mon regard vers lui et lui demandant comment il allait. Je voyais bien qu’il buguait en quelques sortes mais j’avais tellement l’habitude de saluer même enfin même si j’avais déjà parlée par ce que j’étais du genre sacrement stricte à ce niveau. C’est stupide mais la salutation était importante pour moi. Je riais un peu amusée à sa réponse et alors déconcentrée par un baiser sur ma joue, Matthew. « Ca va à part ça ! », ceci était un mensonge mais on va faire comme si on y croyait, ok ? Si on y croit fort, ça pourrait devenir vrai. Toujours les doigts sur cette gravure, j’en contournais les creux en regardant alors mon frère puis Louis et puis mon frère et puis Louis. Un petit ping pong mental. « Salut, Matthew ! », soufflais-je à l’attention de mon frère en souriant. Et faire les présentations ? Ah oui, pourquoi pas. Je souriais en penchant la tête mais Louis le faisait à ma place donc je soufflais, un peu soulagée car je n’aimais pas du tout faire les présentations entre deux personnes. Cela m’amusait étrangement d’être dans cette situation car je me demandais ce que pourrait croire mon frère protecteur au fait que je parle avec un homme. Allait-il encore me faire passer pour une fille facile ? Je le regardais et je regardais à nouveau Louis. « C’est cool la musique, sacrement important pour cette journée… », disais-je tellement hors sujet mais ouais, je le disais. « C’est Matthew, enfin c’est mon frère. Enfin demi-frère mais bon, c’est mon frère. Il est banquier à la Morisson et surtout… un chasseur de cigale assez doué. Il fume comme un pompier et m’étouffe avec sa fumé mais encore mieux, il sort avec mes amies ! », et paf. C’était dit. C’était une sorte de petite façon de lui faire comprendre que cela ne me plaisait pas forcement mais cela m’amusait aussi de le dire comme ça, ainsi. Je souriais à Louis et fronçant doucement le nez. « Si tu as besoin d’un prêt, tu peux toujours le séduire ! », et paf. Je riais en regardant Matthew. « Ça va, frérot ? », demandais-je sur un ton amusé. Je ne faisais que le taquiner. Et là, j’apercevais alors Théa approcher et me dire de ne rien dire, je riais nerveusement mais je voyais aussi beaucoup de monde se pencher sur le téléphone ce qui me fit rire. Heureusement que je n’avais pas pensée à prendre le mien car sinon… je stresserais à mort avec cette coquine qui harcèle tout le monde. « Hey Théa, comment tu vas ? », demandais-je avec un grand sourire. « Matthew, tu fais les présentations ? » , demandais-je à mon tour à Matthew. Travail d’équipe dans le coin.

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⊱ ALLOUETTE GENTILLE, JE TE PLUMERAIS
Je ne pus m’empêcher de rire pour le coup de la sucette ou même sa dentition mais vraiment, c’était comique mais surtout délirant. Ce gars sortait du cirque ? Cela ne pouvait pas me surprendre sachant que le maire était aussi un petit comique parfois immature mais bon. Et plus la conversation avançait et plus je m’amusais à l’écouter dans ses petites taquinerie. Revenir avec pour que je me souvienne de lui ? Etais-ce une invitation à ce genre de souvenirs justement. Je le regardais en fronçant le nez. « Rassurez-vous, je ne vous oublierais pas la prochaine fois même si vous veniez dans un sac poubelle… », cela m’amusait cette comparaison car dans le fond, tout le monde connait cette stupide métaphore pour faire croire aux femmes qu’elles seraient jolis même dans un sac poubelle. Je souriais et finissant après les présentations à même le menacer mais il fallait avouer que je n’aimais pas du tout ce genre d’histoire. J’éclatais de rire. « Je suis une tueuse, tout le monde le sait ! », en fait, non, je ne faisais même pas mal à une mouche. Ecraser une fourmi ou tuer un moustique me donnait des remords assez dingue. Je pensais même avoir tuée ma mère par ce que j’avais laissée trainer un jouet donc bon. Je penchais la tête et là, je sentais des mains sur mes yeux. Je reconnaissais celle-ci car j’avais tellement l’habitude de ce geste depuis 12 ans. « Un shérif en retard ? », demandais-je d’une voix assez silencieuse pour garder cette réponse un peu discrète mais en fait, je ne lui en voulais pas du tout d’être en retard. Je riais nerveusement en reposant mon regard sur Mael. Et là, au chuchotement donc je ne comprenais pas vraiment le mot de cet homme au buffet avec nous, je souriais doucement car son message devait être apparemment enfin je ne savais pas réellement. « Et c’est le shérif. », soufflais-je doucement. Et là, mon téléphone vibrait, un peu en retard. Il était nul en réseau, le petit. Je fronçais les sourcils en posant mes mains sur celle d’Aidrian et les dégager de mes yeux en me tournant légèrement pour prendre mon portable et lire le message. Je le déchiffrais rapidement. En fait, j’avais toujours été douée dans ce genre de jeu. J’y jouais souvent avec ma petite sœur. Je fronçais les sourcils. Lâchant mon portable sur le sol et regardant autour de nous rapidement. Je me penchais aussitôt. « Il m’a lâché des mains, désolée ! », oui. Merde. Zéro niveau discrétion. Je soupirais doucement. « Moi et la maladresse ! », et là, je reprenais aussitôt encore quelques amuse-gueules pour dire de ne pas être trop nerveuse. Il fallait que je mange. « Ils sont délicieux, tu veux gouter ? », demandais-je à Aidrian en souriant à Mael aussitôt. « Ils sont bons, non ? », ouais, j’étais un peu nerveuse donc je parlais bouffe.

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⊱ LA SECURITE AVANT TOUT... BREF, PROFITONS ! Alors que je tenais toujours les yeux de Valentine, l'homme en face de nous nous regardait d'un air bizarre, un peu malicieux. Je sentais ces choses, j'étais formé pour démasqué les personnes qui cachaient quelque chose... Et cet homme avait quand même un air étrange, en plus de chuchoté quelque chose dans sa barbe... Je l'observais d'un regard interrogateur jusqu'à ce qu'il me remarqua. Je détournais mes yeux et retournais à mon occupation première.

Valentine devina que c'était moi, évidemment, qui d'autres pourrait faire ça. Elle me taquina sur mon retard en pensant, remettant une couche de bonne humeur à mon sourire. " Gagné chérie ! En même temps, c'était facile, je suis le seul qui a le droit de te toucher. Veuillez m'excusez madame la boulangère, la circulation était exécrable ! " lui disais-je avec un clin d'oeil sur un ton humouristique. Elle se retourna vers moi, son téléphone à la main. Elle sembla lire quelque chose puis l'objet glissa de ses frêles petites mains. " Oh, attention, tu vas le casser le coco ! ". Je me penchais pour l'aider à le ramasser mais elle n'avait pas besoin d'aide apparemment. Puis elle retourna au buffet, sans m'adresser un quelconque regard tendre qu'elle par habitude de me faire. Un peu déçu et intrigué par le comportement de ma dulcinée. Alors qu'elle me proposa un petit four en souriant, que je pris et mangeais directement, mon portable vibra dans ma poche. " Ils sont vachement bon ces petits fours ! Ca m'étonne qu'ils viennent pas de toi ! " la taquinais-je en sortant mon téléphone de ma poche. Alors que je le sortais de son mode veille, j'y découvris un SMS étrange... Un code ? J'avais toujours été bon en déchiffrage, ça me prendrais que quelques secondes à le déchiffré. Je fronçais les sourcil alors que je cherchais la solution à l'énigme...

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Pour une fois, le soleil était au rendez-vous et ça changeait beaucoup du soleil qui avait décidé de se cacher ces derniers, c'était à se demander si l'été était vraiment là ou pas. Esme s'était même demandé à un moment si le barbecue annuel allait avoir lieu ou pas, Elle avait décidé de participer comme tous les ans, en décidant de faire un dessert que sa mère lui avait montré avant qu'elle ne... avant qu'elle lui dise au revoir quoi...

Avec le planning de malade qu'elle devait suivre entre le boulot et la maison, elle avait pu trouver le temps de faire le fameux tiramisu dont elle était si fière et comme par enchantement, le temps s'était adoucit ces derniers temps.

Le matin du 1er juillet, Esme s'était levée de bonne heure de façon à se préparer, elle n'avait pas prévu de se pomponner ou quoi que ce soit, mais elle avait prévu de se rendre à la plage en compagnie de son petit frère et devait donc se préparer psychologiquement à ce qu'ils se retrouvent tous les deux seuls, pendant le court trajet qui les mèneront jusqu'à l'emplacement où ils pourront sûrement s'éviter encore une fois.

Pendant le temps qu'elle avait passé à essayer de se trouver des vêtements assez confortables mais pas trop moche à la fois, elle avait passé presque une heure et demie à envoyer des sms à Peter pour savoir ce qu'il faisait parce que malgré l'heure matinale (ou tardive, dépendant de comment on a passé la soirée) elle savait qu'il ne dormait pas et qu'il était sûrement occupé, la seule chose qu'elle ne savait pas, c'était ce qu'il faisait et avec qui il était. Lorsqu'elle vit qu'elle n'obtiendrait pas de réponses, elle laissa tomber et décida de se concentrer sur les fringues qu'elle porterait ce jour là, même si ça lui brisait le cœur de se retrouver dans cette situation.

Pour essayer de garder la face, elle décida tout de même de se la jouer cool en portant l'un des vêtement de son fiancé, il ne s'agissait que d'un simple jean un peu trop grand pour elle qu'elle a su féminiser avec quelques accessoires, et un haut simple qui ne la gênerait pas pour la journée. Une fois prête,elle alla en direction de la cuisine pour récupérer son tiramisu avant d'appeler son frère.

« Cass, t'es prêt ? »

Elle termina de fourrer tout ce dont elle avait besoin dans son sac, et attendit patiemment que son frère pointe le bout de son nez.

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Sa jeune sœur le salua avant que l’homme ne lui serre la main en se présentant comme étant le propriétaire du magasin de musique, elle enchaina alors avant lui en répliquant que la musique était importante aujourd’hui avant de présenter son grand frère en précisant même où il travaillait avant de faire des réflexions douteuses sur sa manière de fumer, ce qui était faux car il était en phase d’arrêt, mais surtout concernant ses amies… Il soupira légèrement en se forçant à maintenir ce léger sourire à l’encontre du garçon pour pas qu’il ne se sente de trop entre la petite brunette rentre dedans et son grand frère qui n’avait rien demandé… Elle ne perdit pas de temps pour lancer une nouvelle vanne des plus douteuses à son ami avant de lui demander s’il allait bien, il tourna la tête vers Louis. « Enchanté en tout cas, et comme l’a si bien dit la fille qui me sert de sœur, si tu as besoin de monter un projet financier, tu sais où me trouver maintenant, mais pas besoin de me séduire… » Répondit-il en tournant à présent la tête vers Billie. « Et je vais parfaitement bien si tu veux tout savoir, excepté quelques remarques dont je me passerais bien. » Ajouta t-il avec ce petit sourire qu’elle connaissait si bien, il savait qu’elle le taquinait et le provoquait volontairement même s’il ignorait toujours ce qui la dérangeait à ce point qu’il sorte avec Théa… Encore des mystères de fille dont il ne comprenait rien et dont il ne comprendrait jamais rien vu qu’elle ne voulait rien dire.

Il entendit alors son portable vibrer et le sortit de sa poche pour découvrir une énigme très facile, mais cela ne le concernait pas, du moins c’est ce qu’il pensait. Matthew sentit et vit alors deux mains se poser sur ses yeux, avant même d’entendre la voix de la jeune femme il avait reconnue la douceur de celles-ci. Il laissa alors un sourire apparaitre sur son visage. « Je dirais bien une magnifique blonde qui est retombée en enfance ? » Dit-il en lui attrapant la main pour se retourner et faire face à sa petite amie vêtue légèrement pour l’occasion, il avait déjà hâte de pouvoir rejoindre l’Océan avec elle tout à l’heure… Il l’embrassa alors rapidement avant que sa sœur ne prenne la parole pour saluer la nouvelle venue avant de faire une nouvelle réplique à son frère, elle était en forme aujourd’hui, surtout contre lui, comme d’habitude ces dernières semaines en fait… Il en prenait pleine la tronche avec elle. « Tu la connais déjà parfaitement bien, par contre… Louis, je te présente Théa, réalisatrice la plupart du temps et ma petite amie tout le reste du temps, Théa je te présente Louis, c’est lui qui gère la musique aujourd’hui. » Dit-il en passant son bras autour de la taille de la jeune femme en souriant, amusé lui-même par sa réponse, il tourna la tête vers elle sans rien dire mais elle allait comprendre qu’il voulait savoir si elle allait bien, pas besoin de longs discours entre eux pour se comprendre, un simple regard suffisant amplement.

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» Mon voisin du dessus [MVDD]
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INTRIGUE ⊱ et si l'on piquait le canard du voisin ?

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